critiquePremier album pour ce groupe marxiste léniniste de Galice. Mencer Vermello, c'est du rock prolétarien comme il aime à le rappeler, c'est rouge mais du genre qui tâche. Les thèmes des chansons sont donc très orientés vers l'anarchie bien sûr, en fait pas vraiment, c'est plutôt vers le côté soviétique que cela penche sérieusement, avec notamment le titre Stalingrado. Très bon morceau sur la bataille de Stalingrad en 43 durant la seconde guerre mondiale. D'ailleurs on pourrait presque en faire un classement tellement il s'agit d'un thème usité dans le rock dit prolétarien, et tout simplement dans l'ensemble de la scène ibérique d'extrême gauche. A noter aussi une reprise de Cock Sparrer, autre classique pour la scène ibérique, qui reprend souvent le groupe anglais. Donc une reprise d'england belongs to me qui devient, je vous le donne en mille Galiza para la me(orthographe pour le coup plus qu'aléatoire). Si ce morceau souvent décrier en france pour le côté très nationaliste (entendez par là j'aime mon pays), le contexte de la péninsule et ses luttes d'indépendance des provinces, en fait un thème récurrent et ce de façon toujours marqué très à gauche.
Au final, il s'agit d'un très bon album, aux morceaux bien rentre dedans à l'image d'un ollo por ollo (dente por dente), chanson sur le contexte antifa dans l'état espagnol où les camarades ont du subir une recrudescence des agressions fascistes qui ont abouti à la disparition malheureuse de Carlos, jeune madrilène, assassiné par un néo nazi en plein metro. Cette disparition tragique a entrainé une réaction sans précédent dans la lutte antifa locale, avec par exemple les manifestations monstres qui ont lieu à Madrid en 2007 et 2008.
Oeil pour oeil. Pour une dent toute la gueule.
Diponible auprès de Everhard E. Records
8 euros
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