critique:Dernier album en date des fous furieux madrilènes de Non Servium, présenté sous la forme d'un magnifique digipack avec un livret bô gosse noir, écriture dorée du plus bel effet. Le style Non Servium, c'est un streetpunk satanique(!?), c'est à dire un streetpunk flirtant avec le métal(on a carrément les solos guitares) très puissant, une voix hors norme, de gros chœurs...et puis surtout c'est les breaks de la mort qu'ils nous servent dans leurs compositions et qui vous donnent envie de tout retourner. Efficace les bougres! Pour les thèmes des chansons n'allez pas espérer une dernière analyse fine de "l'état et la révolution", c'est plutôt way of life, rage de vivre, la lutte au bout des poings et un coup de tête plein front pour le bourgeois qui comprend pas. Dis comme cela c'est un peu réducteur, les textes sont vraiment recherchés, on sent que le groupe a atteint vraiment l'apogée avec cet album. Un disque à avoir chez soi avec toutes les autres galettes du groupe. A noter qu'il était possible un moment de récupérer deux morceaux inédits dont un en hommage à Carlos un camarade antifasciste assassiné par la vermine nationaliste espagnole, sur leur site internet, si vous pouvez les récupérer encore foncez dessus, deux hymnes.
Nacidos para hacer mal.
Disponible auprès de Everhard E. Records
9 euros
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